jeudi 27 mai 2010

"les abeilles, deuxième partie et fin"



...
Voilà.
Et petit à petit, les abeilles tombaient. Elles étaient mortes. Ou je les avais écrasées. Et dehors, j'entendais ma grand-mère crier! Comme si on avait tué quelqu'un! Elle criait après l'ouvrier, pleurait, m'appelait et criait comme si elle était encore devenue folle. Et à la fin, plus tard, on avait compté 28 piqûres d'abeilles sur mon corps et ma tête. Et j'avais eu de la fièvre pendant toute la nuit, mais le lendemain, ça s'était calmé. Et j'avais bien de la chance de ne pas avoir été allergique, sinon je serais morte. Voilà.


Et ma grand-mère était très en colère contre l'ouvrier, elle voulait même le renvoyer, mais mon grand-père avait dit non, parce qu'il était un peu bête, mais travaillait quand même très bien, et moi je lui avais dit :
- mais mamie! c'est pas sa faute à Guy, c'est moi qui ai tapé sur les ruches exprès!!
- mais tu es folle !!! elle disait.
- mais c'était pour lui expliqueeeeer!! que c'était pas bien d'être méchaaant!! et de se moquer de moi!! je lui avais dit.

Et voilà.
Et Guy, l'ouvrier, il avait été gêné, et avait eu peur qu'on le renvoie, mais il n'avait pas pu s'empêcher de rigoler quand même à la fin. Comme s'il avait pensé "c'est bien fait pour elle!", mais en n'étant pas complètement méchant non plus, juste un peu détraqué.

Voilà. C’était une histoire vraie de mon enfance. Comme pour celle des oies (gavage) que je raconterai une autre fois, là je suis un peu fatiguée.

Et maintenant je vais partir d'ici et réintégrer ma peau "normale" d'être humain.
Aller faire un peu de vélo et boire de l'eau en pédalant. Sur mon vélo stationnaire que j’ai sorti dehors pour prendre le frais. Je vais peut-être fumer une bonne cigarette, même. Sur mon vélo stationnaire. Dehors au grand air.

Fais une bise de ma part à tout le monde sauf à Jean Charest, lui c’est le bonnet d’âne et le coin.
Certaine.

6 commentaires:

  1. Je ne retrouve plus mon commentaire. Aurai-je été censuré ? Je ne peux me résoudre à y croire.

    lin crédule

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  2. Jamais de la vie, pas ici en tout cas, pas de censure. Alors vous disiez cher ami ?

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  3. Rien de bien important juste la tante d'une amie qui était ici tout à l'heure : morte d'avoir marché sur un nid de guêpes.

    une fin piquante

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  4. la mort est rien d'important, si tu le dis....une fin piquante à souhait mais que je ne nous souhaite pas ! Ouf...

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  5. La mort, c'est comme la naissance : un mauvais moment à passer mais comme on n'a pas le choix, il ne faut pas en faire tout un plat.

    le menu du jour

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  6. Précisons ma pensée : je ne nous souhaite pas une fin aussi piquante que la vieille tante...sinon je sais bien qu'elle est au menu, la fin ou la mort !

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