
Tiens tiens....
Henry Miller sur son lit de mort. Il ne veut pas prononcer le mot « mort ». VIVANT jusqu’à la fin. Pourquoi alors nous questionner sur la mort presque à tous les jours (du moins moi). Tant qu’on a l’amour ! L’amour et le plus important, il le dit. Pas l’admiration, etc. Mais pourquoi on veut l’admiration sinon pour être aimé (c’est moi qui le dit). Pourquoi on en fait tant, sinon pour être aimé ? Pourquoi on fait un blog sinon pour être aimé ? Pourquoi on commente les blogs sinon pour être aimé ? C’est fort mon affaire hen ! Quelle comparaison ! J’ajouterais que le manque d’amour est à la base des plus grandes souffrances humaines, même.
L’important est d’apprendre pour mieux apprécier ce que nous possédons de plus fondamental, soit la vie et le potentiel d’aimer et d’être aimé. Peu importe d’où ça vient.
Ces besoins affectifs ont transcendé autant les époques que les cultures. Et lorsque les humains en sont privés, ils ont de drôles de comportements, souvent.
L’essence de la vie c’est quoi sinon l’amour hen ? Qu’est-ce qui donne le plus le goût de vivre notre vie pleinement et sereinement ? Bin je ne vois pas autre chose. Ita est.
Ah ! Ça fait un bien énorme ! Presque autant que le port du collier « Pur noisetier » annoncé par Marcel Leboeuf. La vie devient agréable avec tous ces produits !
Disons, à l’instar des animatrices de CallTV peut-être ? On les maganera un ot jour celles-là. Les niaiseuses. Enfin je ne me moquerais pas si elles n'étaient pas des arnaqueuses ! Je suis charitable de nature.
http://www.radioego.com/ego/listen/497
« Mon érection est encore assez ferme pour un gars de 58 ans » Tu parles d’une confession ! On a tu vraiment le goût de savoir ça ? D’avoir une image de ce type en érection dans not’ tête ? Celui-là même qui aime le petit jus dans le poil ?
Pourquoi toujours chercher à savoir, d’où on vient, qu’est-ce qu’on fait sur terre ? Chaque quête ne se doit-elle pas de rester insatisfaite, afin de survivre encore et toujours? Et si trouver était le véritable échec? Et si croire trouver n'était qu'illusion?
Que reste t'il à celui qui trouve, quand il a tout abandonné pour chercher? Quand tout ce qui lui reste est une réponse qui mourra à l'instant même de sa découverte ?
Il ne faut pas croire avoir trouvé. Jamais. Trouver c'est mettre des points, c'est l'acte de finir.
Celui qui trouve ne marche plus, celui qui trouve s'immobilise.
Celui-là croit, alors qu'il ne faut que douter.
Je te souhaite des doutes à n'en plus finir (pour parodier Brel qui dit dans une chanson : Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir).
Ita est
CS&N : man in the mirror (eh non pas la même chanson que Michael Jackson. Mais pas pantoutte).
Jamais il ne serait passé par la tête d’une fille de telles expériences. Faut dire qu’on a nos différences apparentes. Ce sont mes frères qui m’ont raconté que quand ils étaient petits et qu’ils allaient à la pêche, au printemps, ils recherchaient un poisson bien spécial. La barbote-qui-suce. C’est ainsi qu’ils l’ont nommée.
On habitait près de la rivière Châteauguay. Est-ce seulement là que barbote ce poisson ? Je n’en sais rien. En tout cas, près de la dam, le remous y brasse sa nourriture et au pied de la dam, la belle se trouve alors comme devant un buffet chinois sur le party.
Parait que pendant la récré, mes frères jasaient dans la cour d’école : « A la dam, on attrape des barbotes qui sucent ! ».
- Et qu’est-ce qu’elles font les barbotes qui sucent ? demandaient les plus ingénus ?
- Elles sucent toton de tata ! Clamaient les plus expérimentés du haut de leur savoir d’initiés.
Un jour, un meneur regroupe ses amis puis ils partent pour la grande expédition. Trois p’tits gars en rut ( mes 3 frères ).
Je vous parle de cet âge où les garçons ont les hormones dans le tapis sans trop réaliser ce qui leur arrive, la pilosité éparse, le timbre de voix fragile et, surtout, une audace complètement inconsciente qui pousse à trouver tout un tas d’endroits incongrus où mettre son pénis.
Assis sur les bords de la rivière, avec leur canne à pêche, le trio avec leurs appâts et leur lunch exerce sa patience. Il s’agit, en quelque sorte des préliminaires. Un ami un peu goujat à qui on a raconté ces souvenirs signalait que « c’est mieux que de saouler une truite pis d’attendre jusqu’à 3 heures du matin qu’elle accepte de te suivre à l’hôtel », ce que je trouve est d’un goût discutable mais bon. Les gars après tout, il faut les laisser vivre !
On trépigne. On fixe sa canne, on espionne celle du copain d’à côté. On espère. Oh, n’allez pas croire que les poissons meublent nos fantasmes : on jase de filles, mais à cet âge innocent elles n’accomplissent rien d’intéressant avec ce qui grouille entre nos jambes.
Parfois, on s’excite pour rien : de-ci un crapet-soleil remue au bout de la ligne, de-là, une perchaude a mordu à l’hameçon. On les remet à l’eau. Patiente….
Cette fois, c’est la bonne ! Une barbote d’agite au bout du fil ! Le pêcheur chanceux exulte car il aura droit bien sûr à la première pipe. Pendant ce temps, les deux gamins bredouilles tirent au sort l’ordre qui suivra. Parce qu’à sa troisième fellation, on comprendra que la barbote est épuisée. Parfois, le dernier du trio doit même se finir dans son sandwich au jambon.
Ah, la bouche d’une barbote ! Les branchies, en s’agitant, remuent des muscles dans le fond de la gorge qui produisent une espèce de mouvement de va et vient. Des lors, en suffoquant, la barbote provoque une succion inoubliable, rendant ses pêcheurs des idéalistes de la pipe. La barbote a la peau dépourvue d’écailles. Lisse et visqueuse, elle constitue une excellente école pour la suite de leur vie sexuelle.
Toutefois, il est difficile de la maintenir en place. De plus, quand on la sort de l’eau, la nageoire dorsale se raidit et constitue une menace puisqu’elle est surmontée d’une épine traîtresse. C’est pourquoi on doit tenir la coquine avec un gant (la suite un autre jour).
Histoire VRAIE FORTEMENT inspirée par François Avard
Le plus GROS événement cinématographique : Deadly Weapons. Chesty Morgan en vedette. La corniche, c’est la tablette, c’est ça.
Tu te souviens, une fois, on a failli se rencontrer ? On ne s’était pas vraiment croisés mais on n’était quand même pas loin !
On aurait dû briser la glace en se croisant vraiment des yeux et s’inviter à boire un verre, à manger des croque-monsieur ou croque-madame avec tout plein de fromage, on aurait terminé la soirée nus sur la plage, complètement ivres, on se serait raconté des conneries en silence… sur la mort, regardé les étoiles filantes, nos langues se seraient mélangées, t’aurais pleuré de bonheur, je t’aurais traité de « feluette », alors le charme aurait été rompu et on aurait rampé jusqu’à la voiture.
Juste avant l’accident
Les gens sont heureux pour plein de raisons différentes. Ou malheureux.
Y'en a qui aiment tordre les doigts des autres, et ainsi, se sentir supérieurs à eux.
D'autres, ils jardinent, ou coupent du bois, et ça leur suffit.
Y'en a d'autres qui sont heureux à ne rien faire du tout, et d'autres qui aiment voyager, ou voir du monde.
D'autres ne sont heureux que quand ils sont seuls, ou quand ils méditent, ou lisent des livres.
Puis y'en a qui ne sont jamais contents, alors qu'ils ont tout ce qu'ils veulent, matériellement.
Puis y'en a qui aiment prêcher, se sentir vivre en proclamant la parole divine, alors que d'autres font des sacrifices de poulets pendant des messes noires. Sacrifices de poulet.
J'ai même connu des vétérans de la guerre qui se sentaient malheureux depuis qu'ils avaient quitté l'armée, et parlaient de la guerre comme du "bon vieux temps".
Puis d'autres, et d'autres encore... plein de gens différents de partout...
Le noeud de ça, c'est peut-être le désir. La souffrance. Y'en a qui sont malheureux pour pas grand chose, qui se font une montagne d'un rien, et d'autres qui supportent plein de misères en restant toujours zen à la fin.
Ça dépend de l'endroit, du lieu ou t'es né, de ta famille, des maladies que t'as eues, de ton éducation, de ta vision de ce qui est bien, ou de ce qui est mal.
Chacun détient sa clé personnelle. Et même, le bonheur des uns fait le malheur des autres, souvent.
Il y a une clé commune à chacun, peut-être... mais chacun n'a pas les mêmes besoins ni les mêmes envies.
Puis y'en a qui se sentent malheureux parce qu'ils n'arrivent pas à aimer les gens, et d'autres qui s'en foutent, de tout, et qui sont bien comme ça.
Toutes sortes de gens, toutes sortes de clés. Ita est.
Puis pour la cigarette, si le docteur fume, bin ça doit être bon pour la santé non ? Ça coule de source !
Eh bin oui ! Pourquoi pensez-vous que Pitou (Daniel) est un vrai biberon ? Il a été initié très jeune à la bouteille. Mais pas la bouteille de lait. Quand tu bois du 7-up jeune, tu veux de quoi de plus en plus fort, après.
Y'avait un type dans la bande que tout le monde appelait "pauvre type", dans le temps. Il était rouquin et il portait une veste en cuir, pour imiter son mentor.
Son mentor était un ex-fan de Johnny Cash qui avait viré Bon Jovi. Ses bottes en cuir avaient des bouts pointus, qui auraient pu faire mal.
Le mentor était amoureux d'une fille à la peau de lait, qui ne pensait qu'à rire, et n'était pas amoureuse de lui.
Quand le mentor était saoul, il allait s'affaler sur la nana à la peau de lait en disant "je t'offrirai, des perles de pluie..." avec un regard perdu vers son intérieur de cuir.
La fille à peau de lait continuait à déconner avec l'univers, les gens, et ne se sentait pas l'esclave du mentor. Elle riait de lui, de tout, elle vivait entièrement.
Elle baisait à droite, à gauche, toujours avec amour et plénitude.
Le mentor assistait à la scène avec un aigreur de plus en plus prononcée. Il regardait le bout de ses bottes de cuir noir sans rien dire, en fin de soirée.
Alors, "pauvre type" revenait vers lui et lui disait en lui tapant sur l'épaule : "alors mon pote, ça va pas dis-moi ?"
Ce à quoi le mentor répondait : "mais pauvre type, pauvre type!!! Mais tu comprendras décidément jamais rien!! Normal qu'on t'appelle "pauvre type""...
La dernière fois que j'ai vu "pauvre type", c'était il y a de ça 3 ou 4 ans. Il essayait de se faire aimer par un anonyme en lui racontant des trucs sur le cuir, les bottes, le bon vieux temps.
De dos, je l'ai reconnu. Il portait le T-shirt déchiré que plus personne ne portait, une vache sur fond multicolore, avec "Ponderosa", marqué dessus, en rouge délavé...
Mon chummy de l’époque qui marchait à côté de moi au milieu de la fête a dit : "laisse le tomber lui. T'as envie de te faire chier ou quoi ?" quand j'a fait mine de l'accoster.
Je lui avais envoyé une lettre auparavant dans laquelle je disais " je bois encore énormément, je suis revenue chez ma mère après la rue. Je fais des progrès au piano. Contente de savoir que t'as une petite fille. Tu m'invites quand dans ton Irlande verte ? (pour le niaiser vu qu’il est roux…). Bien reçu ta petite carte postale. Bosse bien trou du cul impérialiste..."
J'ai jamais eu de réponse. Ça fait 5 ans de cela.
La vie, c'est de la merde.
Les gens aussi.
L’art.
La politique, le sexe.
Tout est de la merde.
Le monde est de la merde, les étoiles sont de la merde, l'électricité, la musique, la joie, la terreur, la souffrance sont de la merde.
Les mouches sont de la merde, les adolescents sont de la merde, les enfants, les militaires et les majorettes sont de la merde.
Le rap est de la merde, Internet est de la merde, les blogs sont de la merde, Facebook et Twitter est de la merde et l'eau est de la merde, comme l'alcool, le shampoing et la psychanalyse.
L'hygiène est de la merde, les sourires sont de la merde, les voitures sont de la merde, comme le cinéma, la radio et la télévision sont de la merde.
Les éjaculeurs précoces, c'est de la merde, jouir, c'est de la merde, chier, c'est de la merde, et le végétarisme, c'est de la merde, ainsi que le cannibalisme, aussi. Les carnivores c’est de la merde.
Les avions sont de la merde, les patries sont de la merde, les races et les insectes sont de la merde. Les grenouilles c’est pas de la merde.
La merde est de la merde, la philosophie est de la merde, la violence est de la merde, et le pacifisme est de la merde.
L'action est de la merde, la contemplation est de la merde, et la transcendance, la danse, le rock et la musique classique sont pas de la merde.
La nourriture est de la merde, les fusées sont de la merde, les satellites sont de la merde, les planètes sont des merdes.
Les êtres humains sont de la merde, les animaux sont de la merde, et les brins d'herbe sont de la merde. Tout comme les moustiques.
Et les nuages, et les rêves sont de la merde. La guerre est de la merde, la pisse est de la merde, les intestins sont de la merde et les queues de merde sont de la merde. Les queues de cheval.
Les immeubles sont de la merde, les ordinateurs sont de la merde, les maladies, les pharmacies et la technologie sont de la merde.
Les pieds sont de la merde, sauf ceux qui pusent, la mer est de la merde, les virus sont de la merde, les hackers sont de la merde, les prisons sont de la merde, et les chiffres, aussi, sont de la merde.
Bonne soirée de merde en ce samedi de merde.
(PS., c’est pas un texte qu’on lit à moitié ça sinon c’est de la merde car il y a de légères subtilités).
(PSS., c’est plus facile de dire que tout est de la merde que d’essayer de changer les choses mébon.)
Ce blog c'est n'importe quoi. De grâce, ne vous abonnez pas à ce blog, c'est de la merde. Sérieux.
On se plaint souvent que les mentalités n’évoluent pas assez vite mais on en a fait du millage en quelques années ! A preuve, cette pub qui date des années 50, ce qui n’est pas très loin mais en même temps ce l’est ! Suggestif en plus, à moins que ce soit moi qui ai l’esprit pervers, ce qui ne me surprendrait pas du tout. Mais pas du tout.