
Pendant le long congé, faut en profiter pour se remettre en forme, comme le fait cette dame. Vive les sports d'hiver pour retrouver de belles couleurs.
Victor-Lévy dans son livre : Ma vie avec ces animaux qui guérissent -----que je recommande fortement, rempli de belles photos. Extrait :
« Ce qui me passionne chez les bête, c’est qu’elle vous forcent à rester curieux. […] Depuis vingt ans que je vis maintenant au quotidien avec des animaux, dans ma maison, dans ma grange-étable et autour de mes bâtiments, je ne cesse pas d’être étonné par l’esprit de générosité de la nature quand on lui porte respect, qu’on fait corps avec elle plutôt que de vouloir la dominer de l’extérieur ».
Le seul truc sur lequel je doute un peu, c'est les chiffres. 28 piqûres d'abeilles. C'était peut-être 18, ou 38, je sais plus. Du coup j'ai fait une moyenne, un genre d’écart à la moyenne, un n’à peu près. Mais une chose est certaine, c’était douloureux
Puis les oies. À la ferme de mes grands-parents, on gavait les oies jusqu’à ce qu’elles s’étouffent à force que leur foie était débordant. Elles ne vivaient pas vieilles les pauvresses ! Le cancer du foie les rattrapaient que c’était pas trop long ! Je les aimait bien, sauf quand elles me picossaient les doigts avec leur long bec de merde.
Des fois, selon l'année, c'étaient aussi des canards (pour les foies aussi bien sûr). Et si je te dis que je déteste les pintades, c’est parce qu'elles gueulent affreusement comme des connes derrière leur cristie de grillage (ou gueulaient, plutôt), sans compter les dindons, qui eux, sont carrément méchants des fois, en plus d'avoir de sales gueules. Mais mamie aimaient bien nous faire bouffer leurs foies alors elle les gavaient, tous et toutes. Le dindon est vraiment affreux mais son foie est délicieux. Voilà ce que j’en dit.
La vie, c'est de la merde.
Les gens aussi.
L’art.
La politique, le sexe.
Tout est de la merde.
Le monde est de la merde, les étoiles sont de la merde, l'électricité, la musique, la joie, la terreur, la souffrance sont de la merde.
Les mouches sont de la merde, les adolescents sont de la merde, les enfants, les militaires et les majorettes sont de la merde.
Le rap est de la merde, Internet est de la merde, les blogs sont de la merde, Facebook et Twitter est de la merde et l'eau est de la merde, comme l'alcool, le shampoing et la psychanalyse.
L'hygiène est de la merde, les sourires sont de la merde, les voitures sont de la merde, comme le cinéma, la radio et la télévision sont de la merde.
Les éjaculateurs précoces, c'est de la merde, jouir, c'est de la merde, chier, c'est de la merde, et le végétarisme, c'est de la merde, ainsi que le cannibalisme, aussi. Les carnivores c’est de la merde.
Les avions sont de la merde, les patries sont de la merde, les races et les insectes sont de la merde. Les grenouilles c’est PAS de la merde.
La merde est de la merde, la philosophie est de la merde, la violence est de la merde, et le pacifisme est de la merde.
L'action est de la merde, la contemplation est de la merde, et la transcendance, la danse, le rock et la musique classique sont pas de la merde.
La nourriture est de la merde, les fusées sont de la merde, les satellites sont de la merde, les planètes sont des merdes. Et les Mr Freeze
Les êtres humains sont de la merde, les animaux sont de la merde, et les brins d'herbe sont de la merde. Tout comme les moustiques.
Et les nuages, et les rêves sont de la merde. La guerre est de la merde, la pisse est de la merde, les intestins sont de la merde et les queues de merde sont de la merde. Les queues de cheval.
Les immeubles sont de la merde, les ordinateurs sont de la merde, les maladies, les pharmacies et la technologie sont de la merde.
Les pieds sont de la merde, sauf ceux qui pusent, la mer est de la merde, les virus sont de la merde, les hackers sont de la merde, les prisons sont de la merde, et les chiffres, aussi, sont de la merde. Mais surtout la guerre c’est une des pires merdes.
Bonne journée de merde en ce jeudi de merde.
PS., c’est pas un texte qu’on lit à moitié ça sinon c’est de la merde car il y a de légères subtilités. Une seule chose n’étant pas de la merde soulignée à grands traits d’une certaine manière).
PSS., c’est plus facile de dire que tout est de la merde que d’essayer de changer les choses mébon.)
Paul Eluard et André Breton
L'amour réciproque, le seul qui saurait nous occuper ici, est celui qui
met en jeu l'inhabitude dans la pratique, l'imagination dans le poncif, la
foi dans le doute, la perception de l'objet intérieur dans l'objet extérieur.
Il implique le baiser, l'étreinte, le problème et l'issue indéfiniment
problématique du problème.
L'amour a toujours le temps. Il a devant lui le front d'où semble venir
la pensée, les yeux qu'il s'agira tout à l'heure de distraire de leur
regard, la gorge dans laquelle se cailleront les sons, il a les seins et
le fond de la bouche.
Il a devant lui les plis inguinaux, les jambes qui couraient, la vapeur
qui descend de leurs voiles, il a le plaisir de la neige qui tombe devant
la fenêtre. La langue dessine les lèvres, joint les yeux, dresse les seins,
creuse les aisselles, ouvre la fenêtre; la bouche attire la chair de
toutes ses forces, elle sombre dans un baiser errant, elle remplace la
bouche qu'elle a prise, c'est le mélange du jour et de la nuit.
Les bras et les cuisses de l'homme sont liés aux bras et aux cuisses de
la femme, le vent se mêle à la fumée, les mains prennent l'empreinte
des désirs.
On distingue les problèmes en problèmes du premier,du second et du
troisième degré. Dans le problème du premier degré, la femme
s'inspirant des sculptures Tlin-kit de Nord-Amérique, recherchera
l'étreinte la plus parfaite avec l'homme ; il s'agira de ne faire à deux
qu'un seul bloc. Dans celui du second degré, la femme, prenant modèle
sur les sculptures Haïda d'origine à peine différente, fuira le
plus possible cette étreinte; il s'agira de ne se toucher qu'à peine,
de ne se plaire à rien tant qu'au délié.
Dans celui du troisième degré, la femme adoptera tour à tour toutes
les positions naturelles. La fenêtre sera ouverte, entr'ouverte, fermée,
elle donnera sur l'étoile, l'étoile montera vers elle, l'étoile devra
l'atteindre ou passer de l'autre côté de la maison.
1. Lorsque la femme est sur le dos et que l'homme est couché sur elle,
c'est la cédille.
2. Lorsque l'homme est sur le dos et que sa maîtresse est couchée sur
lui, c'est le c.
3. Lorsque l'homme et sa maîtresse sont couchés sur le flanc et
s'observent, c'est le pare-brise.
4. Lorsque l'homme et la femme sont couchés sur le flanc, seul
le dos de la femme se laissant observer, c'est la Mare-au-Diable.
5. Lorsque l'homme et sa maîtresse sont couchés sur le flanc,
s'observant, et qu'elle enlace de ses jambes les jambes de l'homme, la
fenêtre grande ouverte, c'est l'oasis.
6. Lorsque l'homme et la femme sont couchés sur le dos et qu'une
jambe de la femme est en travers du ventre de l'homme, c'est le miroir
brisé.
7. Lorsque l'homme est couché sur sa maîtresse qui l'enlace de ses
jambes, c'est la vigne-vierge.
8. Lorsque l'homme et la femme sont sur le dos, la femme sur l'homme
et tête-bêche, les jambes de la femme glissées sous les bras de l'homme,
c'est le sifflet du train.
9. Lorsque la femme est assise, les jambes étendues sur l'homme couché
lui faisant face, et qu'elle prend appui sur les mains, c'est la lecture.
10. Lorsque la femme est assise, les genoux pliés, sur l'homme couché,
lui faisant face, le buste renversé ou non, c'est l'éventail.
11. Lorque la femme est assise de dos, les genoux pliés, sur l'homme
couché, c'est le tremplin.
12. Lorsque la femme, reposant sur le dos, lève les cuisses
verticalement, c'est l'oiseau-lyre.
13. Lorsque la femme, vue de face, place ses jambes sur les épaules
de l'homme, c'est le lynx.
14. Lorsque les jambes de la femme sont contractées et maintenues
ainsi par l'homme contre sa poitrine, c'est le bouclier.
15. Lorsque les jambes de la femme sont contractées, les genoux pliés
à hauteur des seins, c'est l'orchidée.
16. Lorsqu'une des jambes seulement est étendue, c'est minuit passé.
17. Lorsque la femme place une de ses Jambes sur l'épaule de l'homme
et étend l'autre jambe, puis met celle-ci à son tour sur l'épaule et étend
la première, et ainsi de suite alternativement, c'est la machine à coudre.
18. Lorsqu'une des jambes de la femme est placée sur la tête de l'homme,
l'autre jambe étant étendue, c'est le premier pas.
19. Lorsque les cuisses de la femme sont élevées et placées l'une sur
l'autre, c'est la spirale.
20. Lorsque l'homme, pendant le problème, tourne en rond et jouit de sa
maîtresse sans la quitter, celle-ci ne cessant de lui tenir les reins
embrassés, c'est le calendrier perpétuel.
21. Lorsque l'homme et sa maîtresse prennent appui sur le corps l'un
de l'autre, ou sur un mur et, se tenant ainsi debout engagent le
problème, c'est à la santé du bûcheron.
22. Lorsque l'homme prend appui sur un mur et que la femme, assise
sur les mains de l'homme réunies sous elle, passe ses bras autour
de son cou et, collant ses cuisses le long de sa ceinture, se remue au
moyen de ses pieds dont elle touche le mur contre lequel l'homme
s'appuie, c'est l'enlèvement en barque.
23. Lorsque la femme se tient à la fois sur ses mains et sur ses pieds,
comme un quadrupède, et que l'homme reste debout, c'est la boucle
d'oreille.
24. Lorsque la femme se tient sur ses mains et ses genoux et que
l'homme est agenouillé, c'est la Sainte-table.
25. Lorsque la femme se tient sur ses mains et l'homme debout la tient
soulevée par les cuisses, celles-ci lui enserrant les flancs, cest la bouée
de sauvetage.
26. lorsque l'homme est assis sur une chaise et que sa maîtresse, lui
faisant face, est assise à califourchon sur lui, c'est le jardin public.
27. Lorsque l'homme est assis sur une chaise et que sa maîtresse, lui
tournant le dos est assise à califourchn sur lui, c'est le piège.
28. Lorsque l'homme est debout et que la femme repose le haut de son
corps sur le lit, ses cuisses enserrant la taille de l'homme, c'est la tête
de Vercingétorix.
29. Lorsque la femme est accroupie sur le lit devant l'homme debout
contre le lit, c'est le jeu de la puce.
30. Lorsque la femme est à genoux sur le lit, face à l'homme debout
contre le lit, c'est le vétiver.
31. Lorsque la femme est à genoux sur le lit, tournant le dos à l'homme
debout contre le lit, c'est le baptême des cloches.
32. Lorsque-la vierge est renversée en arrière, le corps puissamment
arqué et reposant sur le sol par les pieds et les mains, ou mieux par les
pieds et la tête, l'homme étant à genoux, c'est l'aurore boréale.
L'amour multiplie les problèmes. La liberté furieuse s'empare des
amants plus dévoués l'un à l'autre que l'espace à la poitrine de l'air.
La femme garde toujours dans sa fenêtre la lumière de l'étoile, dans sa
main la ligne de vie de son amant.
L'étoile, dans la fenêtre, tourne lentement, y entre et en sort sans arrêt,
le problème s'accomplit, la silhouette pâle de l'étoile dans la fenêtre a
brûlé le rideau du jour.
Il pleut il mouille
Il pleutte il mouillotte bin gros
.C’est la fête à la grenouille Hourra hourra
Yeah
Là
.Il pleut il mouille c’est la fête à la grenouille hourra hourra hourra hourra
.Il plue il mouille c’est la fête à la grenouille
Yeah yeah yeah
.Il pleut il mouille à tous les jours
Depuis que B.E.D. s’amuse à faire des messages codés
Lalala
Là
Quand il pleut et quand il mouille ou quand il pleut ou mouille c’est pas jojo
Faudrait savoir !
.Est-ce pire quand il neige et qu’il bourrasque ?